L ANNEE DE LA MISERICORDE - JEAN PAUL II - SAINTE FAUSTINE

04/04/2016 10:43

JEAN PAUL II - sanctuaire de la Miséricorde à Cracovie

 



          Photos prises par Halina et Françoisà Cracovie  - sanctuaire de la Miséricorde

Etre des témoins de la miséricorde: l’appel de Jean-Paul II

« Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix »

Le bienheureux pape Jean-Paul II a invité tous les baptisés de devenir des apôtres de la Miséricorde divine. Un texte a relire comme un héritage spirituel en ce 8e anniversaire de la mort de Jean-Paul II. Il n’a rien perdu de son actualité, il est riche en espérance.

« Dans la miséricorde de Dieu, a déclaré Jean-Paul II en 2002, le monde trouvera la paix, et l’homme trouvera le bonheur! Je confie ce devoir, très chers frères et sœurs, à l’Eglise qui est à Cracovie et en Pologne, et à tous les fidèles de la Divine Miséricorde, qui viendront ici de Pologne et du monde entier. Soyez des témoins de la Miséricorde! « 

« C’est pourquoi, aujourd’hui, dans ce sanctuaire, je veux confier solennellement le monde à la Divine Miséricorde », disait Jean-Paul II au sanctuaire de la divine miséricorde de Lagiewnicki, près de Cracovie, qu’il a consacré le 17 août 2002, lors de son voyage en Pologne (16-18 août).

Il a aussi confié le monde à la miséricorde divine en disant : « C’est pourquoi, aujourd’hui, dans ce sanctuaire, je veux confier solennellement le monde à la Divine Miséricorde. Je le fais avec le désir que le message de l’amour miséricordieux de Dieu, proclamé ici à travers sainte Faustine, atteigne tous les habitants de la terre et remplisse leur cœur d’espérance. Que ce message se diffuse de ce lieu dans toute notre Patrie bien-aimée et dans le monde. Que s’accomplisse la promesse solide du Seigneur Jésus; c’est d’ici que doit jaillir « l’étincelle qui préparera le monde à sa venue ultime » (cf. Journal, 1732 – éd. it. p. 568). Il faut allumer cette étincelle de la grâce de Dieu. Il faut transmettre au monde ce feu de la miséricorde. »

Comme sainte Faustine, déclarait le pape, « nous voulons professer qu’il n’existe pas pour l’homme d’autre source d’espérance en dehors de la miséricorde de Dieu », « nous désirons répéter avec foi: Jésus, j’ai confiance en Toi! »

Jean-Paul II soulignait l’urgence et l’actualité de cette annonce en ajoutant : « 

Nous avons particulièrement besoin de cette annonce, qui exprime la confiance dans l’amour tout-puissant de Dieu, à notre époque, où l’homme éprouve des sentiments d’égarement face aux multiples manifestations du mal. Il faut que l’invocation de la miséricorde de Dieu jaillisse du plus profond des cœurs emplis de souffrance, d’appréhension et d’incertitude, mais dans le même temps à la recherche d’une source infaillible d’espérance. »

Le pape invitait alors à la contemplation devant l’icône de Jésus miséricordieux en disant : « Avec les yeux de l’âme, nous désirons contempler le regard de Jésus miséricordieux, pour trouver dans la profondeur de ce regard le reflet de sa vie, ainsi que la lumière de la grâce que, tant de fois déjà, nous avons reçue et que Dieu nous réserve pour tous les jours et pour le dernier jour. »

Le pape disait l’importance de ce sanctuaire de la miséricorde : « C’est dans ce même esprit de foi que je suis venu à Lagiewniki, pour dédier ce nouveau temple, convaincu qu’il s’agit d’un lieu particulier choisi par Dieu pour déverser la grâce de sa miséricorde. »

C’est en ce lieu qu’a eu lieu le dernier congrès mondiale de la miséricorde divine en octobre 2011, en présence des reliques de Jean-Paul II et de sainte Faustine.

Le pape soulignait l’importance de ce lieu : « Je prie afin que cette église soit toujours un lieu d’annonce du message de l’amour miséricordieux de Dieu; un lieu de conversion et de pénitence; un lieu de célébration de l’Eucharistie, source de la miséricorde; un lieu de prière et d’imploration assidue de la miséricorde pour nous et pour le monde. »

«  C’est l’Esprit Saint, Consolateur et Esprit de Vérité, qui nous conduit sur les voies de la Divine Miséricorde », a encore affirmé Jean-Paul II.

Il disait le besoin du monde d’aujourd’hui : « Comme le monde d’aujourd’hui a besoin de la miséricorde de Dieu! Sur tous les continents, du plus profond de la souffrance humaine, semble s’élever l’invocation de la miséricorde. Là où dominent la haine et la soif de vengeance, là où la guerre sème la douleur et la mort des innocents, la grâce de la miséricorde est nécessaire pour apaiser les esprits et les cœurs, et faire jaillir la paix. Là où manque le respect pour la vie et pour la dignité de l’homme, l’amour miséricordieux de Dieu est nécessaire, car à sa lumière se manifeste la valeur inestimable de chaque être humain. La miséricorde est nécessaire pour faire en sorte que chaque injustice du monde trouve son terme dans la splendeur de la vérité. »

Le bienheureux Jean-Paul II a conclu son homélie par cette prière :

« Dieu, Père miséricordieux,

qui as révélé Ton amour dans ton Fils Jésus-Christ,

et l’as répandu sur nous dans l’Esprit Saint Consolateur,

nous Te confions aujourd’hui le destin du monde

et de chaque homme.

Penche-toi sur nos péchés,

guéris notre faiblesse,

vaincs tout mal,

fais que tous les habitants de la terre fassent l’expérience de ta miséricorde,

afin qu’en Toi, Dieu Un et Trine,

ils trouvent toujours la source de l’espérance.

Père éternel, pour la douloureuse Passion et la Résurrection de ton Fils, accorde-nous ta miséricorde, ainsi qu’au monde entier! Amen. »

 

SAINTE FAUSTINE

Helena Kowalska en religion Sœur Maria Faustyna Kowalska (en français Sainte Faustine) née à Głogowiec (Pologne) le

, morte à Cracovie-Łagiewniki le 5 octobre 1938, est une religieuse mystique polonaise de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde (de), dite Apôtre1 de la Miséricorde Divine.

Sanctuaire de la Miséricorde Divine de Łagiewniki

Łagiewniki et un quartier situé dans le sud de la ville de Cracovie connu pour son grand sanctuaire de la Miséricorde Divine. À ses débuts le sanctuaire était situé dans un couvent de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde où Sainte Soeur Faustine Kowalska (1905-1938) a vécu et oû l’on trouve sa tombe. Par elle Jésus a donné à l'Église et au monde le message de la Miséricorde Divine.

Le tombeau de Sainte Faustine se trouve en face du tableau original de Jésus Miséricordieux avec l'inscription:  «Jésus, j'ai confiance en Toi» peint par Adolf Hyla selon les indications fournies par le Seigneur Jésus à Saint Soeur Faustine. C'est par cette représentation peinte que Jesus Christ a promis beaucoup de grâces à ceux qui n’oseront pas la contempler et demander des grâces en toute confiance.

La Miséricorde divine

Sœur Marie Faustine raconte qu'elle a vu dans le Purgatoire, Jésus et Marie à plusieurs reprises et qu'elle leur a parlé. Par la suite, la future sainte Faustine écrivit dans son journal que Jésus lui demanda de faire connaître au monde la profondeur de la miséricorde divine, et ce particulièrement à travers quatre dévotions qu'il recommanda de propager.

Honorer l'image de Jésus Miséricordieux : À Plock le 22 février 1931, Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc, comme le « Roi de la Miséricorde divine ». Sa main droite se levant en signe de bénédiction et l'autre touchant le vêtement sur la poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, l'un rouge, l'autre blanc. Se conformant aux ordres qu'elle dit avoir reçus du Christ, Faustine fait peindre une représentation de cette vision. Jésus promet à Faustine de défendre l'âme qui aura honoré cette image. « Mon regard sur cette image est le même que celui que j'avais sur la croix. » (P. J. 326) Avec l'aide du Père Michel Sopocko son confesseur, Faustine entreprend la mission confiée par Jésus lors de ses apparitions. Elle distribue à Cracovie et à Wilno des images devant lesquelles les gens commencent à prier. Elle écrit ensuite un journal intime, malgré son peu d'instruction. Son journal devait être publié sous le titre Miséricorde divine dans mon âme : le journal de sainte Faustina. Elle tente vainement de trouver une « Congrégation qui proclamât la Miséricorde de Dieu envers le monde et l'obtînt pour le monde par ses prières », mais ne reçut jamais de son couvent la permission de le quitter.

Célébrer le Dimanche de la Miséricorde : Jésus demanda : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde.» (P. J. 299) « Qui s'approchera, ce jour là, de la source de vie, obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments. » (P. J. 300)